Qui n’a pas souffert un jour ou l’autre d’une douleur cervicale, plus communément appelée torticolis. Cette douleur, qui se caractérise par une contraction des muscles unilatéralement et une diminution des amplitudes de mouvement du cou, peut survenir à tout moment et se divise en plusieurs catégories : torticolis aiguë, post-traumatique, congénital et spasmodique.
Torticolis aiguë :
Cette forme de torticolis, malgré ses nombreuses causes possibles, est généralement reliée à une ou plusieurs subluxations vertébrales (anomalie du mouvement normal et/ou de l’alignement idéal d’une ou plusieurs vertèbres, amenant une interférence dans le fonctionnement normal du système nerveux). Il en résulte donc une contraction réflexe des muscles du cou. Ce type de torticolis fait généralement suite à un faux mouvement ou à une mauvaise posture.
Torticolis post-traumatique :
Celui-ci survient habituellement suite à un accident ou une chute. Il est alors particulièrement important d’éliminer toute possibilité de fracture ou de dislocation des vertèbres du cou.
Torticolis congénital :
C’est la forme de torticolis que l’on retrouve chez le nouveau-né. Il peut être causé par un traumatisme des muscles du cou, une lésion du système nerveux ou une anomalie osseuse. Il est très important que cette problématique soit corrigée rapidement car elle pourrait entraîner des difficultés à l’allaitement, de même qu’une plagiocéphalie (tête plate).
Torticolis spasmodique :
C’est la forme de torticolis la moins bien connue. Elle se caractérise par des spasmes musculaires sévères et douloureux, unilatéralement. Cette forme de torticolis n’est généralement reliée à un faux mouvement ou à une mauvaise posture.
Le torticolis étant un signe de dysfonctionnement entre les systèmes nerveux, musculaire et squelettique, il est important de bien le traiter. En effet, un torticolis mal traité pourrait provoquer une augmentation significative de la sévérité des subluxations vertébrales. Ce qui pourrait vous prédisposer à ressentir des maux de tête, des engourdissements dans les bras et les mains et de l’arthrose (vieillissement prématuré des surfaces articulaires).
Vous vous demandez peut-être comment savoir si vous avez une prédisposition au torticolis ? Répondez au questionnaire suivant. Si vous répondez oui à une ou plusieurs questions, il est possible que vous souffriez de dysfonctions pouvant toucher les systèmes nerveux, musculaire et squelettique, pouvant provoquer éventuellement un torticolis.
Avez-vous déjà eu mal au cou par le passé ?
Ressentez-vous de la douleur sur un seul côté du cou?
Avez-vous de la douleur lorsque vous tournez la tête ?
Avez-vous dormi dans une position inadéquate récemment ?
Avez-vous de la difficulté à trouver une position de sommeil confortable ?
Avez-vous été impliqué dans un accident d’automobile dans les derniers mois ?
Avez-vous eu un incident traumatique touchant la zone du cou dans les dernières semaines/mois ?
Es-ce que la naissance de votre bébé a été difficile ?
Votre enfant penche-t-il la tête toujours sur le même côté ?
Votre enfant dort-il toujours la tête tournée sur le même côté ?
En terminant, voici quelques trucs pouvant vous aider à soulager la douleur reliée au torticolis :
C’est la forme de torticolis la moins bien connue. Elle se caractérise par des spasmes musculaires sévères et douloureux, unilatéralement. Cette forme de torticolis n’est généralement reliée à un faux mouvement ou à une mauvaise posture.
Appliquez de la glace ou des compresses d’eau froide sur le site de la douleur, pendant 10 minutes, 2 à 4 fois par jour.
Massez doucement la région sensible en utilisant une crème.
Dormez avec un bon oreiller afin de bien supporter le cou pendant la nuit.
Consultez votre chiropraticienne afin de faire vérifiez votre condition vertébrale.